Histoire, anecdotes, légendes.
Du XVe siècle, jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, les provinces qui formeront par la suite l’actuelle Belgique furent au fil des siècles bourguignonnes, espagnoles et autrichiennes. Les souverains successifs leur déléguèrent souvent pour les gouverner des membres proches de leur famille (surtout les Habsbourg de Madrid et de Vienne) Ainsi, la tante, la sœur puis la fille de Charles Quint vinrent gouverner en son nom à Bruxelles. Devenus possessions des Habsbourg d’Autriche, les anciens Pays-Bas vécurent sous la férule extravagante de la sœur de l’empereur Charles VI ou sous la houlette charmante de la fille de Marie-Thérèse. Grande Histoire de grandes familles. Mais à mieux se pencher sur la personnalité de ces « princesses » on remarque que derrière leurs ambitions et leur envergure politique, se cachent des caractères complexes. Dames de pouvoir certes, mais femmes aussi avec leurs joies, leurs peines, leurs amours et leurs « manies ». Prosper Mérimée a écrit un jour : « Je n’aime de l’histoire que les anecdotes ». Suivons sa voie en souriant malicieusement tout en ne s’écartant pas de la vérité historique.
Marguerite d’York, comploteuse déterminée
Marguerite d’Autriche, fleur bleue impérieuse
Marie de Hongrie, Athéna et Diane à la fois
Marguerite de Parme, confidente du pape et « meunière »
Marie Elisabeth, l’intellectuelle gourmande et avare
Marie-Christine, la révoltée amoureuse
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