C’est à l’empereur Constantin que nous devons l’installation de la chrétienté dans l’Empire romain. Plus par intérêt que par conviction, Constantin se convertit au christianisme.
Il fonde une nouvelle capitale qui va porter son nom : Constantinople. Rome, à partir de cette époque va jouer un rôle secondaire. La raison en est stratégique, car il faut défendre l’Empire sur ces frontières orientales. Les Perses et les Goths deviennent de plus en plus menaçants.
Au cours du 1er concile de Nicée en 325 on envoie en exil Arius, prêtre d’Alexandrie niant l’égalité des trois personnages de la Trinité.
Au cours des siècles suivants il y aura, au total 7 conciles œcuméniques. L’Eglise d’Orient va se baser sur ces 7 conciles pour organiser sa structure.
Les Lombards qui ont envahi l’Italie, donne l’occasion au pape byzantin Léon III de prononcer des mesures contre Rome.
Grâce à Pépin le Bref, Rome accepte les Etats Pontificaux, et ceux-ci deviennent indépendants de Constantinople.
En 1054, les légats pontificaux envoyés à Constantinople et le patriarche byzantin Michel Cérulaire, s’excommunient réciproquement.
En 1204, le sac de Constantinople commis par les croisés latins achève la rupture de l’Occident et de l’Orient.